C’est la rentrée. Je suis dans une réunion et chacune se présente. C’est au tour de l’une d’entre nous et là, c’est le bug… « Bonne question… qui suis-je ? »
Vous est-il déjà arrivée de vous sentir perdue au retour de vacances ? Cette phrase a résonné fort en moi. Car cela m’est arrivé plusieurs fois…
Quand, après une longue pause, on se sent déboussolée au point de ne plus savoir qui l’on est et ce que l’on fait. Même si je travaille, que je suis dans la même maison, avec ma famille, j’ai parfois l’impression d’avoir perdu tous mes repères.
Vivre ces turbulences, cela arrive à beaucoup d’entre nous. C’est une période de transition qui est parfois compliquée. On ne sait plus par où commencer et on aimerait juste que ça passe vite !
Aujourd’hui, je voudrais vous partager les 3 choses qui m’ont le plus aidée quand on vit ce type de situations.
1. Les turbulences, une occasion de faire le point pour retrouver son équilibre ?
Dans ces moments-là, on est dans le flou. On ne sait pas pourquoi, mais ça semble si simple pour les autres, alors que nous on passe par des montagnes russes. La vérité, c’est que beaucoup de mamans expatriées ressentent ces turbulences après la rentrée et pour beaucoup d’entre nous, c’est compliqué. Moi la première, je n’aime pas cette sensation.
Dès que je vois que ça s’installe un peu trop longtemps, j’essaie de rebondir et utiliser ces turbulences pour faire un point et réadapter si besoin.
Voici quelques questions qui m’ont fait avancer :
- Qu’est-ce qui me rend heureuse en ce moment?
- Qu’est-ce qui me stimule ?
- Qu’est-ce qui marche bien en ce moment ?
- Qu’est-ce je voudrais changer dans ma vie d’expatriée ?
- De quoi est-ce que j’ai besoin, envie pour moi et ma famille ?
J’en choisis 2 ou 3 et j’essaie d’y répondre simplement. J’écris, j’y pense en marchant, j’appelle une amie pour lui partager mes idées du moment…
Quand c’est difficile, je pense à un souvenir récent, une image, un moment qui m’a fait vibrer… Je trouve que c’est important d’avoir un mot, une sensation agréable pour me guider. Et à certains moments, quand je suis bloquée, je n’hésite pas à demander de l’aide à une professionnelle pour m’accompagner et réussir à y voir plus clair. Parfois, en une session, c’est déjà clarifié !
2. Trouver des repères peut prendre un moment, mais il y en a forcément !
Parfois, on ne sait plus par où ou par quoi commencer. C’est comme qui on avait perdu l’envie, que rien ne prend. On essaie de tester de nouvelles choses mais ça ne nous plait pas vraiment. On parle avec certaines personnes et c’est encore pire. Les enfants partent à l’école, notre mari n’est pas là. On a beaucoup donné et on peut se sentir seule, sans trop d’énergie.
Il est pourtant important de tenir bon. Nourrir notre sentiment de sécurité et d’appartenance est la priorité. C’est fondamental pour nous sentir bien et avancer ! J’utilise une méthode assez simple pour m’aider à retrouver des points de repère concrets dans ma vie d’expatriée. Pour cela, je fais un mind mapping rapide, avec les principales choses autour de moi qui me rassurent et m’aident à me sentir bien.
Par exemple, j’adore passer quelques minutes dans le petit parc à côté de chez moi. Tout à coup, je m’y sens bien, avec un tel sentiment de sérénité qui s’installe en moi. Ça fait du bien. J’aime aussi aller au cours de musique avec mon bébé le mardi à 13h. Si je regarde bien, les idées me viennent au fur et à mesure… il y en a forcément !
Regardez :
- Autour de vous
- Un peu plus loin
- Chez vous….
Parfois, un simple coup de fil à un ami ou un câlin peut nous faire beaucoup de bien. Douceur avec soi-même ! On a besoin de se blottir dans un petit cocon de bien-être.
3. Se raccrocher aux trois choses que vous aimez le plus avec vos enfants
C’est une période compliquée, avec du stress, peu de soutien. Pourtant, on doit assurer un minimum avec nos enfants, c’est obligé ! Mais comment faire si l’on n’a même pas l’énergie pour s’occuper de soi-même ? En tant que maman et coach parentale, je me suis rendu compte que le plus important était de bien savoir ce dont mes enfants ont le plus besoin : un cadre, du soutien et de la connexion. Peut-être, je ne peux pas tout leur donner en même temps, mais j’essaie de prioriser en me raccrochant aux trois choses que j’aime le plus avec mes enfants.
Le soir, par exemple, si je suis trop fatiguée, je ne me prends pas trop la tête avec le repas. C’est soirée pique-nique ! Pour pouvoir ensuite simplement m’installer un moment dans la chambre avec eux et passer un moment agréable pendant lequel on va pouvoir se connecter.
Voici quelques idées :
- Vous aimez bouquiner, hop un livre et on s’installe confortablement sur le canapé !
- Vous aimez peindre, hop à vos pinceaux ! J’ai fait ça ce week-end ;)
- Vous aimez le cinéma, hop un dessin animé ou un film rigolo.
On se met tellement la pression, et on a souvent l’impression de ne jamais faire assez bien… La solution : Faites ce que vous aimez le plus et, dans ces moments-là, vos enfants aussi peuvent vous guider.
Chaque enfant a lui aussi ses petits trucs préférés et on peut simplement faire ce qu’il aime. Par exemple, pour moi, c’est faire une sieste ou une petite balade avec bébé et regarder les bateaux sur la rivière. Aller chercher ma fille 5 minutes plus tôt à son cours de musique et la voir jouer. Jouer aux cartes ou aux dés avec mon fils aîné. Ce sont des activités qu’ils aiment et que j’aime aussi et qui ne me prennent pas beaucoup d’énergie. Je suis heureuse de passer du temps avec eux, et cela nous aide à rester connectés facilement.
J’espère que ces pistes pourront vous aider à vous sentir mieux et retrouver votre équilibre.
Écrit pour Expat Pro par Laurene Graziani, Coach parentale.
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