Julia, sa nouvelle vie à Sydney, son vide intérieur

#expatriation , #psychologie , #coaching , #écriture

Julia vit à Sydney depuis 3 ans et demi. Elle qui n’était jamais partie bien loin a plié bagages avec enfants et mari pour s’installer à l’autre bout du monde.

Comme beaucoup, elle a hésité avant de partir. Elle aimait son travail de juriste et la petite dernière n’avait que 6 mois, mais c’était une opportunité en or pour son compagnon et une occasion unique de se dépayser et de connaître autre chose que la culture nantaise. « Et puis, lui avait dit sa cousine, tu vas pouvoir te reposer un peu, arrêter de bosser, ça va être géant ! ».

Et c’est vrai qu’au début, elle a adoré sa nouvelle vie ! Explorer la ville, profiter de voyages hors du commun, apprendre la langue même si l’anglais, il faut l’avouer, n’était pas trop sa tasse de tea. Elle a profité des moments avec ses enfants aussi : pouvoir les voir grandir, quel bonheur ! Elle a rencontré une petite bande de copines hyper chouettes avec qui elle pouvait partager, sortir, se confier.

Et puis un jour, comme ça, sans trop prévenir, elle s’est sentie fatiguée.

Sa bande de copines venait de s’éparpiller un peu partout dans le monde (vive la vie d’expat), ses enfants étaient à l’école et elle se retrouvait à errer de plus en plus seule dans la maison. Elle avait perdu ses repères.

Au début, Julia a pensé que ce serait passager. Un coup de blues, ça arrive, c’est normal. Allez, hop, je me remotive, j’ai de la chance d’être ici, de vivre dans ce pays magnifique !

Mais c’est usant de s’auto-convaincre au quotidien que tout va bien quand notre corps et nos émotions nous disent le contraire. C’est usant de prévoir ce qu’on va faire dans la journée pour ne pas se sentir seule ou désœuvrée.

Peu à peu, la lassitude, puis une forme de déprime s’est installée. Julia a pensé plus fréquemment à ce qu’elle avait laissé en France. Son boulot, sa famille. Elle se disait qu’elle devenait de plus en plus dépendante de son mari financièrement et ça la plongeait dans une angoisse profonde. Elle réalisait que le temps passait et que retrouver du boulot ne serait plus si aisé. Et puis quel boulot d’ailleurs ? En Australie, pas simple d’avoir un poste intéressant sans maîtrise de la langue…et en France, ben, que diront les employeurs de ses années « blanches » ?

Et ses parents ? S’il leur arrivait malheur, est-ce qu’elle pourrait être présente ? Toutes ces questions tournaient en boucle dans sa tête. Ça la rongeait et elle culpabilisait. Elle en perdait le sommeil et aurait donné n’importe quoi pour retrouver un peu de légèreté, pour retrouver plus de maîtrise sur ce qu’elle ressentait, sur ce qu’elle traversait.

Parfois, elle s’effondrait en larmes sans trop savoir pourquoi. Elle se sentait vide et creuse et ne voyait plus le côté positif de son expatriation. Elle ne voyait que la maison vide et les enfants et son mari qui s’éclataient pendant qu’elle les attendait.

Heureusement, sa copine Sophie l’appelait régulièrement. D’ailleurs, ce matin, elle lui avait envoyé un lien vers un coaching de vie. « Tu verras, lui avait-t-elle dit, ça semble super stimulant ! Une amie me l’a conseillé, la nana est super et surtout faut que tu bouges, tu ne peux pas rester comme ça à déprimer ! ».

Julia a longuement hésité. « Un coaching, mais pourquoi faire ? Ce n’est pas pour moi…Et puis, qu’est-ce que ça vaut ? Et ça doit coûter hyper cher…. Faudra encore négocier avec Stéphane. Marre de demander la permission à chaque fois ! »

Elle a repoussé. Les semaines ont passé.

Elle a laissé filer le temps jusqu’à ce coup de fil de l’école de sa fille. « Madame, vous n’êtes pas venue à la sortie de l’école. Tout va bien ? Votre fille attend depuis près de 45 minutes. »

L’angoisse ! La honte ! Elle avait oublié Manon ! Elle s’était endormie comme une masse, comme bien souvent, et avait complètement décroché de la réalité. En larmes, rouge, elle avait récupéré la petite, et le soir même, demandé le lien du coaching à Sophie. Il fallait qu’elle fasse quelque chose pour que ça change !

 

Lundi 20 mars 2023– 10h30

« Bonjour ! Je suis Virginie,, je suis ravie de te rencontrer ! »

Julia s’est connectée en ligne et découvre le visage chaleureux de Virginie, coach en transition de vie. Très vite, le courant passe. Elle se sent en confiance avec cette professionnelle à l’énergie contagieuse, qui a aussi vécu une expatriation. Elle connait les hauts et les bas de cette vie si intense et si particulière.

Virginie est curieuse et lui pose des questions sur son parcours, ses envies, ses défis. Elle lui demande également ce qu’elle souhaite obtenir grâce à ce coaching.

À la suite de cette première session découverte, Julia se sent déjà mieux, elle est convaincue que ce coaching va lui faire du bien. Sa coach et elle conviennent ensemble d’un nombre de sessions pour atteindre ses objectifs et voilà Julia qui démarre l’aventure coaching !

Au fil des sessions, Julia reprend du poil de la bête, elle se sent moins vide et recommence à avoir des objectifs personnels. C’est vrai qu’au fil des mois d’expatriation, elle s’est beaucoup occupé des enfants, de la famille et des voyages mais très peu d’elle et de son avenir finalement.

Entre les sessions, Virginie lui propose toujours des exercices en lien avec leurs discussions ; une lecture, une réflexion, un défi à relever ou un exercice d‘écriture.

Julia aime tous ces exercices qui font avancer sa réflexion et la pousse à l’action. Elle se sent à nouveau actrice de sa vie. Elle redécouvre aussi l’écriture qu’elle a toujours aimé mais délaissé depuis longtemps.

Lors de la dernière session, Julia discute avec Virginie de son plaisir d’écrire et des bienfaits que cela lui fait de poser ses idées sur papier. Cela lui permet de vider le trop plein d’émotions et de clarifier ses pensées. En bref, cela lui fait un bien fou !

Sa coach est ravie d’entendre cela car elle aussi adore écrire et sait combien l’écriture est libératrice ! Elle a d’ailleurs créé un accompagnement combinant coaching et écriture qu’elle propose depuis des années avec sa collaboratrice Mélanie.

Julia pense : il n’y a pas de hasard, cette rencontre avec Virginie devait se faire. Ravie de son parcours de coaching jusqu’ici, Julia décide d’inclure dans son accompagnement l’écriture afin d’aller plus en profondeur sur certaines thématiques comme la gestion de sa colère par rapport à son expatriation, sa culpabilité d’être loin de sa famille, ses peurs, … tout en développant sa créativité à travers l’écriture.

Et cette combinaison entre les missions d’écriture concoctées spécifiquement pour elle par Mélanie et les sessions de coaching avec Virginie lui permet de guérir ses blessures, la rebooste à fond et lui redonne élan et plaisir dans son expatriation.

Elle s’étonne à chaque mission de ce qu’elle s’autorise enfin à dire. Elle s’étonne de la force qu’elle puise en ses propres mots. Cette hauteur, cette prise de conscience qu’elle acquiert chaque fois un peu plus l’aide à envisager l’avenir plus sereinement, qu’il soit en expatriation ou en France. Parfois, elle a plus de mal avec certaines propositions d’écriture. Elle bloque ou elle n’est tout simplement pas inspirée mais à chaque fois Mélanie sait lui proposer une clé qu’elle ne voyait pas pour démarrer l’écriture ou adapte sa mission pour rester le plus en phase possible avec elle. Elle se sent si bien comprise et accompagnée avec Virginie et Mélanie, ça aussi, ça lui permet de déplacer des montagnes.

 

Vendredi 7 juillet 2023 – 14h00

Aujourd’hui, après 8 semaines d’accompagnement coaching écriture, elle se sent mieux. Elle se sent bien, même. Elle est consciente qu’elle n’a pas encore toutes les réponses qu’elle voudrait mais elle s’est retrouvée. Elle a de nouveau envie de sortir, d’entreprendre. Elle a retrouvé un équilibre en mettant le doigt sur ses ressources internes, et elle sait désormais qu’elle les aura toujours à portée de main, où qu’elle soit. Et pour une vie en expatriation, c’est le graal !

 


Écrit pour Expat Pro par Virginie Jullien et Mélanie Saysombat
Mélanie est créatrice d’ateliers d’écriture qui font un bien fou et accompagne les femmes à (re)prendre confiance en elles et à s’offrir un espace de liberté loin du quotidien.
Virginie est coach professionnelle certifiée ICF PCC et accompagne les femmes expatriées et humanitaires dans leurs transitions de vie et de carrière.
Ensemble, elles proposent un accompagnement coaching et écriture pour retrouver du sens et du plaisir !

Leurs sites :
https://www.realisecoaching.com/coaching-et-ecriture

https://www.wakatankaconnection.com/coaching-et-ecriture/