5 signes que tu veux (et que tu dois) écrire ton livre en expatriation !

#expatriation , #livre

« Waouh ! Tu as vécu en Afrique, en Amérique du Sud et tu t’apprêtes à découvrir l’Asie du sud-est ?

Mais tu mènes une vie incroyable ! Tu dois en voir des choses surprenantes ! Tu dois en apprendre sur toi, sur les autres ! C’est fou ! »

Oui, c’est vrai. Tu as cette chance là de vivre à l’étranger et de découvrir en permanence de nouvelles manières de penser, de nouvelles manières de voir le monde.

Tu as la chance de connaître de nouvelles saveurs, de profiter de nouveaux parfums, de danser sur de nouveaux rythmes.

Quand ton amie t’a dit ça, ça t’a fait comme un déclic !

Et si tu écrivais sur ta vie loin de la France ? Si tu écrivais un livre ?

Un livre qui te raconte, qui raconte le monde à travers tes yeux de femme expatriée ?

C’est d’ailleurs souvent ce qu’on te demande quand tu rentres en France :

« Raconte ! C’est comment la vie là-bas ? »

Cette petite anecdote te parle ? Elle fait vibrer quelque chose au fond de toi ?

C’est que toi aussi tu en as envie de ce bouquin !

Toi aussi tu as envie de profiter de ton expérience en expatriation pour écrire un livre !

Voici 5 signes qui ne mentent pas et qui confirmeront cette première intuition.


1.  C’est plus fort que moi !

Ça fait déjà plusieurs fois que tu réalises que tu te jettes sur un morceau de papier ou sur ton téléphone pour noter des idées qui t’ont traversées l’esprit d’un seul coup, ou des observations sur ce qui t’entoure : les gens, le paysages, les animaux, une scène cocasse, …

Ça a été plus fort que toi à chaque fois : il a fallu en garder une trace.

Au début, tu ne savais pas bien pourquoi ; pourquoi cette nécessité. Puis, au fur et à mesure, tu as senti une force en toi. Une énergie particulière. Une petite voix qui murmurait : « Et si… ? »

Et si tu écrivais ton quotidien ?

Et si tu témoignais de ton histoire ici dans ce beau pays que tu découvres ?

Et si tu parlais de ta vie de maman en expatriation ?

Et si tu t’exprimais sur ton quotidien de conjoint suiveur pas toujours doré ?

Et si tu te lançais dans la rédaction de cet album pour enfants dont tu as eu l’idée en observant les éléphants lors de ton dernier voyage dans la réserve de Thula Thula en Afrique du Sud ?

La petite voix qui était murmure se fait parole, puis cri. Il va bien falloir lui accorder la place qu’elle mérite.


2.  Rêverie et architecture

Tu poses par écrit les étapes d’une histoire dans ta tête ou sur le papier.

Une ébauche, un début de quelque chose qui te fait sourire, que tu as envie de partager. Cela peut-être les prémisses d’une histoire pour enfant, ou bien une fiction, ou un témoignage de vie.

En tout cas, tu échafaudes, tu te renseignes. Tu es allée faire un tour sur les blogs et groupes d’écriture. Et ce n’est pas la première fois que tu t’essayes à cet exercice. Comme ça, l’air de rien.

Tu essayes d’établir une structure, de trouver un fil directeur.

Tu as envie de passer le pas.

Tu commences à évoquer l’idée d’écrire autour de toi et tu es surprise par les réactions enthousiastes. « Mais oui, c’est une super idée ! »

L’édifice se met en place dans ta tête, plan par plan.


3.  Déplacer la comparaison

En expatriation, on a plus de temps. Et parfois, on n’a pas choisi d’avoir plus de temps. Ça peut nous déstabiliser, nous dérouter.

Ce temps, on peut l’occuper à des activités qu’on ne faisait jamais avant. Et ça, tu l’as découvert.

Toi qui n‘écrivais pas, ou ne t’y intéressais pas de manière particulièrement consciente, tu y es réceptive. Plus que ça : elle te nourrit, te redonne du sens, te revitalise.

Et puis, chose surprenante, tu te dis que c’est possible.

Tu as vu une émission sur des auteures à succès qui ont démarré l’écriture tard, qui donnent plus dans la littérature dite « feel good », ce qui te les rend moins intimidantes, certes, mais surtout ce qui démystifie l’écriture.

L’écriture est pour tout le monde, il y en a pour tous les goûts. Révélation !

Tu sens que tu as fait un pas. Tu ne te compares plus à l’incomparable. Il est temps.


4.  Tous tes sens en alerte

Tu deviens un radar, un capteur de …tout !

Tout t’appelle ! Les parfums, les odeurs, les couleurs, les formes, les voix, les mots entendus ici et là, les gens, les paysages, les bâtiments. Tu as l’impression que tu es réceptive à tout, à fleur de peau, artistiquement parlant. Et que plus encore, tout ce à quoi tu es réceptive forme un tout, une histoire, un début de récit. Comme si chaque pièce s’imbriquait parfaitement dans la suivante.

Les idées fourmillent et ça ne s’arrête pas. D’ailleurs, tu sens, quand une idée monte, cette chaleur intérieure, ce feu créateur qui vibre, qui te parle.

Surtout écris. Ne perds pas cette pensée. Développe-la.

Tu sens cette urgence de raconter ce qui t’arrive ici, dans cet ailleurs. Ce que ce nouvel univers t’inspire comme émotions.

Tu vois des coïncidences dans presque tout : une affiche qui fait la promo d’une formation pour t’aider à écrire ton livre, une conférence sur une auteure femme expat comme toi qui vient de publier son premier roman.

Tout autour de toi semble te dire : « Ecris-le, ce livre ! »


5.  Du sens !

Tu écris depuis quelque temps maintenant et tu te sens beaucoup mieux.

Tu as retrouvé de l’énergie et surtout, confiance en toi.

Tu remets du sens dans ta vie, tu clarifies les choses essentielles, tu arrives à prendre plus facilement des décisions.

Tu te sens capable de déplacer des montagnes. Tu as soif de projets. Tu as soif d’entreprendre.

Tu veux laisser une empreinte, tu veux te sentir utile.

Et tu pressens que tu veux, tu peux aller plus loin dans l’écriture.

Tu sais désormais que ta voix compte, qu’elle est importante et que tu as le droit de proposer ta vision. De la partager. De l’offrir.


Un signe supplémentaire en bonus !

6.  Ta pile de carnets et de livres

Elle monte, elle monte ! Elle grimpe, elle grimpe !

Tu adores les carnets, ce n’est pas nouveau, mais depuis quelque temps, tu en consommes deux fois plus. Parfois, tu les remplis sans interruption, parfois, tu n’écris que deux pages puis tu passes à un autre. Ça dépend de ton humeur, mais ce qui est sûr, c’est que tu ressens ce besoin de manipuler le papier, de coucher tes mots dessus. D’entamer une histoire.

Quant aux livres, tu les dévores. Tu te plonges dedans. Tu vis à fond les intrigues, tu t’arrêtes sur les procédés d’écriture des auteurs, ta critique se fait plus aigue et tu t’inspires de ces écrits pour enrichir les tiens.

Ton regard sur tes textes change.

Tu en veux plus. Tu as besoin de plus.


Alors, tu coches combien de cases ?

Ecrire est à ta portée. Comme je le dis souvent, nous avons toutes quelque chose à dire, nous avons toutes une histoire en nous qui a envie d’être dite, partagée, libérée.

Profite de ce temps particulier qu’est l’expatriation pour écrire ton livre.

Un livre témoin, un roman, une histoire pour enfants, une série de nouvelles, des poèmes, un documentaire, … Laisse-toi guider par ton instinct.

Cultive ta plume, exerce la pour définir un ton : le tien.

Remets-toi au cœur de cette expérience en décidant de faire entendre ta voix.

Ecoute-toi. Crois en toi. Vis cette belle ambition.

Remets du sens, encore plus, et connecte-toi aux autres.

Car écrire un livre, c’est se lier à soi et aux autres.



Ecrit pour Expat Pro par Mélanie Saysombat - Waka Tanka Connection.
Expatriée depuis 10 ans, formatrice de Français Langue Etrangère et professeur des Écoles de formation, Mélanie propose des ateliers d’écriture créative et introspective qui font du bien !
Des ateliers pour vous offrir du temps rien que pour vous, vous faire gagner en confiance et en estime de vous. Elle propose aussi une toute nouvelle version de son Tipi d'Écriture pour les "conjoints suiveurs" ainsi qu’un accompagnement sur mesure pour vous aider à écrire votre livre.
Site : 
https://www.wakatankaconnection.com/